La fracture numérique, combattue sans conviction par les exaltés de la startup nation, est souvent synonyme de renoncement aux droits. À cela s’ajoute une injustice : les personnes les moins habiles avec les nouvelles technologies, qu’on encourage vivement à se connecter pour ne pas rater le Flixbus du progrès, sont aussi les plus susceptibles de se faire pigeonner sur Internet. Et tout le monde s’en tape. À commencer par le gouvernement, qui n’a même pas pensé à ouvrir un numéro vert. C’est dire !