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Prendre son courage à demain

19e jour du confinement.
Nous sommes toujours en guerre. La preuve : au gouvernement, il n’y a plus que des ministres désarmés. Ils avaient promis de remettre la France en marche ; les voilà obligés de la mettre à l’arrêt.
Le ministre de la santé compte les morts.
Le ministre de l’économie ne regarde plus à la dépense. Il appelle de ses vœux un “nouveau capitalisme, plus respectueux des personnes”. Avant de préciser le fond de sa pensée sur Instagram : “Pour tout vous dire, je songe hamster”.
La ministre du travail se bat contre l’oisiveté, plutôt que de reconnaître qu’on aurait dû arrêter le moulin avant.
Après avoir montré un visage humain, le Medef voudrait profiter du chaos et se met à rêver tout haut. Deux pas en arrière, un pas en navrant.
Le ministre de l’action et des comptes publics envisage de nous faire les poches, ce qui paradoxalement nous renfloue.
Le ministre de l’intérieur, quand il est casquette, nous parle Lallement.
Le ministre du numérique ne sait plus sur qui compter. Ceux qui prétendaient changer le monde sont aux abonnés absents. Jusqu’en Californie, ce pivot, ils ont du mal à la valley.
Le ministre de l’agriculture rêvait de nous envoyer aux champs ; c’est finalement lui qui est sommé de se traire. Les enseignants, menacés d’être envoyés cueillir des fraises, boivent du petit lait.
Le ministre de l’éducation nationale, qui ne peut s’empêcher d’ajouter son grain de zèle, assure la continuité démagogique.
Au beau milieu de ce paysage lunaire, Édouard Philippe sort un peu du lot. Chaque fois qu’il répond qu’il ne sait pas, on sent bien que c’est un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humilité.
Alors on doute. Que penser de ce système, qui ne peut pas ralentir sans menacer de s’effondrer sur lui-même ?
Le vrai confinement, idéologique, dure depuis qu’on nous répète qu’il n’y a pas d’alternative. N’a-t-on pas mieux à proposer qu’un retour à l’anormal ?
Puisque ce monde n’a plus aucun sens, prenons notre courage à demain. Changeons de direction.

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