La « smart food », qui a pris pour cible start-uppers et cadres hyperactifs, est l’un des secteurs en vogue de la FoodTech. La promesse de ce concept importé des États-Unis ? Compresser votre pause-déjeuner pour libérer du temps. Quitte à considérer la nourriture comme un simple carburant, négligeant sa dimension sociale et les bienfaits des aliments non transformés. Illustration : Célia Callois.
La consommation de substituts de repas en poudre, qu’il suffit de diluer dans un peu d’eau, se démocratise chez les jeunes actifs urbains français. Livrés directement au bureau par Uber Eats, commandés en ligne ou achetés à la supérette du quartier, les shakers translucides s’invitent dans les open spaces, se substituant aux sandwiches et plats préparés. Fer de lance de la smart food au pays de la gastronomie, Feed a noué l’an dernier un savoureux partenariat avec le chef étoilé Thierry Marx, caution et égérie médiatique de sa gamme « bio ». Depuis, la start-up s’active, notamment sur les réseaux sociaux, pour mettre en appétit le consommateur, se présentant comme une alternative « saine et équilibrée » à la restauration rapide. Des « repas complets » dans un format adapté aux personnes actives, « qui n’ont pas le temps, la possibilité ou l’envie de cuisiner », détaille le site. Le succès semble au rendez-vous.
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